Dès le début de la Covid-19 en Occident, l’idée d’organiser l’école par la voie numérique a vite été adoptée, bien que par la suite se soient révélées intransigeantes des limites inhérentes au mécanisme éducatif envisagé. Bon nombre de parents, par exemple, se sont plaints du fait que la chaleur sociale y faisait défaut. Ce qui fait la « magie » de l’école manquait pertinemment : le triangle pédagogique, les interactions sociales, la bibliothèque, la rigidité de l’horaire, la psychose du calendrier scolaire, l’émulation, les couacs docimologiques, etc. Bref, « l’école en ligne » n’a pas pu faire l’unanimité en Occident et d’aucuns ne s’en sont guère réjouis.
S’il n’y a pas eu des résultats probants là où toutes les conditions technologiques sont réunies, il a été difficile que cette approche, de « l’école en ligne », puisse prendre un élan et gagner du terrain en Afrique. Beaucoup de gouvernements africains s’y sont mis à la va-vite, oubliant les conditions sine qua non à réunir au préalable notamment l’accès à l’internet, à une électricité stable et au téléphone mobile. Les résultats ont été indignes d’autant que le processus lui-même a été un échec cuisant. L’on peut dire que « l’école en ligne » a été une vraie farce politisée dans la plupart des pays africains, une politique de gestion sanitaire qui a discriminé tant d’enfants issus des familles pauvres. Des mécanismes de sensibilisation étatiques ont été quasiment nuls, et les enfants démunis n’ont pas exactement appréhendés les enjeux de la Covid-19. L’information a fait cruellement défaut !
Dès la levée de l’état d’urgence et la reprise des cours dans les écoles en août 2020, Foi et Joie RDC s’est résolu à aider les enfants issus des familles pauvres. Avec l’appui d’Entreculturas et de Réseau Xavier, des sensibilisations ont eu lieu dans les écoles pour responsabiliser les populations scolaires. Le but principal de cette intervention sur terrain a été d’informer les populations scolaires sur l’importance du respect des différents gestes barrières, afin d’éviter de contracter la Covid-19. Bien plus, il fallait contribuer, tant soit peu, à casser la chaîne de propagation en milieux scolaires d’autant plus que la protection des enfants et des établissements d’enseignement s’avérait particulièrement importante.
A la reprise des cours en août 2020, la plupart des écoles du pays ne disposaient de rien pour faire appliquer les gestes barrières. Le risque d’une contamination en chaîne n’était pas exclu. Il était plus qu’urgent pour Foi et Joie de doter les écoles démunies de dispositifs appropriés (Lave-mains, cache-nez, gel hydro alcoolique, grandes affiches, etc.). C’était également l’occasion d’insister sur l’hygiène de mains en milieux scolaires, car la Covid-19 a fait prendre d’avantage conscience de l’attention à accorder à la diversité de maladies liées aux mains sales (diarrhées, choléra, etc.). Il fallait donc apprendre aux élèves quelques techniques de lavage de mains et le bien-fondé de le faire de façon régulière.
Desde la Federación Internacional, le deseamos lo mejor al P. Marco y también agradecemos a Raúl Arauz, Ce grand travail a été fait avec l’apport des jeunes de RG21+, choisis et formés comme agents de sensibilisation par une équipe de trois experts en psychosociologie, santé communautaire et communication de masse.
Traducir / Traduzir / Traduire / Translate :